› Nom prénom & Surnom : Drust signifie "tumulte", tandis que Nuallán est une manière de désigner la noblesse. Il aborde par ailleurs le nom de sa mère et est connu depuis des millénaires sous le nom d'Héraclès en Grèce. Il est Hercule à Rome, Melqart en Asie mineure, et Hercle chez les Etrusques. On dit que son premier prénom en Grèce fût Alcide.
› Âge : Les incendies dévastateurs de Mycènes, Tyrinthe et autres... Ce n'était pas sa faute, ni même pour toutes les autres grandes civilisation de ce début du XI° siècle avant J.-C. Il était alors tout juste né, ce qui lui donne environ 3000 ans. Il a alors grandit et été élevé par Taranis au milieu des Grecs qui avaient perdu toute écriture et, comme eux, pas à pas, il se dirigea vers la maturité.
› Métier / Occupation : Globalement libre de faire ce qu'il veut tant qu'il n'entache pas le nom de la maison Dougal, il fait ce que les autres ne veulent pas faire quand il s'agit de prendre les armes. Sinon, il teste les armes produites par les forgerons de sa maison grâce à sa force et permet ainsi l'amélioration des techniques, pour que les jouets Seelies soient meilleurs que les Unseelies.
› Caractère : Comme tout un chacun, son caractère est dû à son éducation... mais quand on a été élevé par une mère comme Taranis, on se distingue forcément des autres. Héraclès est colérique, arrogant, loyal, fier, combatif, possessif est jaloux. Mais on peut aussi voir en lui quelque chose d'honorable, charismatique, consciencieux, loyal et protecteur. Il est surtout lunatique et s'emporte vite. Brusque mais pratique, il ne fait jamais les choses à moitié mais est néanmoins très rusé. Supérieur et hautain, la vie humaine lui importe peu, mais il aime chez eux cette tendance naturelle à la brutalité. La guerre et sa famille sont les choses les plus importantes à ses yeux.
› Type de Fey/Vampire/Drow/Druide : Kith Lion de la maison noble Seelie Dougal.

› Dark Ages Héraclès nait à Thèbes, enfant de Taranis et Némée, il est voué à être un Fey puissant. Il s'avère très vite extrêmement proche de sa mère et supporte de moins en moins son père qui lui refuse en plus le trône. Le jeune Fey le prendra alors de force, éliminant son père dans l'optique d'obtenir les deux choses qu'il convoite. Elevé comme un prince, il se mit donc à diriger la région et les Kiths Lions de son père, mais ne pourra jamais avoir sa mère comme il le souhaite.
› Grèce archaïque Période assez complexe et remplie pour le Fey, il multiplie les exploits qui poussent sa renommée jusqu'en Anatolie et au Levant. Cependant, ceux-ci n'en sont pas moins accompagnés d'une grande violence que les Grecs interprèteront comme une force civilisatrice dans les régions éloignées de leur petit morceau de continent et leurs îles natales. Il voyagea certes beaucoup, combattant toujours et s'occupant de son demi-frère avec qui il était si proche. À eux deux, ils ont comblé nombre de demoiselles et c'est très certainement pour cela que, assimilé à son père Apollon, Faidh est lui aussi devenu un héros porteur de la civilisation et de l'établissement de la société grecque, alors que les premières villes étaient fondées par les hommes. Ils ont d'ailleurs, après la mort de Némée, agrandit Thèbes et construit ses murailles.
Faidh finit par couler sous ses visions et pendant ce temps-là, Héraclès reprend ses aventures, mais cette fois seul bien que souvent accompagné au fur et à mesure de ses périples d'autres Feys (participant par ailleurs à une expédition que les mortels retranscriront dans le périple des Argonautes).
› Epoque romaine Nuallan, arrêté en Italie pour un temps, s'amuse des Etrusques puis des Romains. Mais quand les empereurs se mettent en place et commencent la pratique de jeux, le Fey n'y tient plus : il voit les Kiths-Lions d'Europe se faire massacrer pour le plaisir des hommes. Alors une nuit, il met la ville à sac, l'enflammant après avoir exercé sa vengeance. Evidemment, à l'époque, personne ne pouvait voir que les cadavres brûlés étaient déjà morts avant l'incendie ; ce qui explique probablement que les Romains n'aient pas vu leur Hercule comme aussi violent que l'Héraclès des Grecs.
› Premier siècle après J.-C. Alors que Faidh s'était converti au christianisme, blessant leur mère par la même occasion, Héraclès le poursuit, alors dans une colère noire à cause de l'affront que son frère avait pu faire à la femme qu'il aimait le plus au monde. Incapable aussi de comprendre ce qui se tramait chez celui qui avait été si longtemps son ami, son presque jumeau, il rentra dans une colère noire sur les côtes de Judée et pierre après pierre après pierre, il lapida Faidh jusqu'à ce que Taranis utilise la foudre pour l'arrêter. Blessé, tant physiquement que moralement, il subit la colère littéralement foudroyante de sa mère qui l'enferme pendant plusieurs décennies. Assez pour le faire réfléchir à ce qu'il avait failli faire. S'il avait commencé par vouloir fracasser sa prison, il avait fini par revenir à la raison, se rendant compte qu'il avait, en quelque sorte failli réserver à son frère le même sort que son père.
Sans jamais vraiment sentir de culpabilité pour son acte, il n'avait plus non plus envie de tuer Faidh s'il le revoyait. Pour autant, ce qu'ils avaient eu s'était brisé.
À la toute fin de l'époque romaine, il reprend donc ses voyages, mais en servant de chaperon à sa petite soeur qui voulait voir du monde... et lui apprendra à se battre comme une pro.
› En 1875 Déjà que le fait de ne pas pouvoir faire partie de la cour Seelie avec sa mère n'avait pas été bien perçu par le guerrier, il en voulu de nouveau au Haut Roi quand celui-ci décida que tous, quelqu'ils fussent, devaient abandonner une partie de leurs pouvoirs. Le faire était une chose qui n'était pas vraiment si gênante en soi, bien que grandement ennuyeuse lorsque l'on est habitué à être puissant... mais c'était bel et bien la raison qui mettait en colère Héraclès : tout cela pour pouvoir se dévoiler aux humains ! Ces êtres inférieurs qui auraient mieux fait de continuer de les percevoir comme des dieux ! Il tenta bien, pour faire bonne figure (et espérer qu'on l'accepte enfin à la cour), de se mêler aux humains, de respecter le choix du Haut Roi... Mais toujours des humains en ont subi les conséquences. S'il ne pouvait plus faire appel aux animaux comme sa seconde main de pouvoir (qu'il avait donc abandonnée) le lui permettait, ses sentiments décuplaient toujours ses forces.
› XX° siècle Pendant le siècle qui suivit, il tenta donc de trouver des petites communautés de Feys aux mêmes idéaux que lui, des Nockers de préférence, combatifs et organisés, qui lui permettraient de ne pas complètement perdre la boule. Il changea cependant d'endroits à de nombreuses reprises, observant les guerres des humains qui évoluaient pour devenir complètement démesurées. C'était probablement la seule chose qu'il appréciait chez ces êtres inférieurs, même si le manque d'honneur dans ces combats lui donnait seulement envie faire trembler la terre avec massue "Bùirean"... avant qu'il se souvienne qu'elle n'avait plus ce pouvoir depuis longtemps. Le fer étant devenu un composant tellement commun dans les armes des mortels, il reprit pendant un temps sa traque des vampires et combattit aussi parfois des Unseelies quand ceux-ci osaient lui chercher des noises.
Les quelques Nockers qui le côtoyèrent pendant cette période lui connurent une facette différente. Loin de sa mère, sa propre folie s'apaisait légèrement et ce faisant, il devenait bien plus fréquentable. C'est donc entre le V° siècle et le XX° qu'il rencontra parfois l'amour, l'image de sa mère, objet des ses convoitises inconsciente, étant bien loin de lui. Pour autant, ces histoires se sont toutes finies tragiquement, l'encourageant presque à succomber à ses désirs inavouables et il reprend sporadiquement contact avec Taranis.
› En 1980 Finalement, quand les frêles humains décident de leur déclarer la guerre, il se retrouve aux côtés de sa mère dans les combats qui déchirèrent l'Europe pendant deux années. Il s'illustre évidemment par les massacres de mortels qu'il produit, sa colère alimentant facilement sa force, alors qu'il n'a jamais oublié ce que l'on a fait subir aux Kiths Lions dans l'antiquité.
Au bout de deux années, la guerre s'arrête donc, alors qu'elle semblait devoir durer indéfiniment, les humains avec l'avantage du fer et les Feys avec leurs pouvoirs. C'est finalement lors de l'exil aux Etats-Unis que Héraclès parvient à être accepté par les Seelies, grâce à sa mère et à ses éclats lors de la guerre. Il sait pourtant qu'on le regarde comme s'il n'était pas vraiment des leurs, lui avec ses yeux auxquels il manque deux couleurs.
› En 2001 Si peu d'années après, lorsque l'on a l'espérance de vie d'un Fey, une nouvelle guerre éclate, presque au grand plaisir de Nuallan pour qui l'affaiblissement de son espèce devenait invivable. Il suit donc fidèlement Orel quand celui-ci décide de s'attaquer au Sithin Unseelie, même si le roi lui avait jadis refusé une place dans sa cour.
Pendant les combats, il se retrouve cependant incapable de défendre sa mère alors qu'Essus l'attaque et la blesse et n'a pu qu'assister impuissant lorsque son frère a évacué Taranis du champ de bataille, lui-même étant engagé dans un combat à ce moment-là. Une pointe de rancoeur de ne pas avoir été celui qui avait été présent, il se fit cependant la promesse de venger sa mère et de marquer la chair d'Essus comme elle l'avait fait sur celle qui l'avait mis au monde.
› En 2014 Les Feys déménagent finalement de nouveau pour retourner vers l'Europe. Et, même s'il trouve l'île plutôt étroite, lui qui aimait les voyages, il est heureux de pouvoir rester proche de sa mère et de savoir qu'Essus est également à portée.
› En 2015 Quand finalement les autres êtres surnaturels viennent empiéter sur l'île, il est grognon de devoir encore morceler son territoire, mais heureux de voir de prochaines altercations en vue.
› En 2016 Il assiste au couronnement de Dagda et cherche depuis (en plus d'une manière de venger sa mère) les coupables qui ont fait couler tant de sang, trop lâches pour se dévoiler.

› Pseudo : Kalgan / Ryn / Crevette / ChwaerFach... Enfin Medos le Mentos quoi !
› Âge: Toujours 25 ans pour le moment.
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› Comment je suis arrivé(e) sur le forum ? CHEY MON DCeeeey ! .
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : Lu et approuvé par Nuallán Drust Mac Cárthaigh.
› Un petit mot à ajouter ?   Je suis celle qui préfère le salé au sucré, mais je pique quand-même les cookies et les cupcakes !

Héraclès devait remercier sa mère – et dans une moindre mesure son père – pour l'avoir élevé comme un prince. Un prince, c'était noble, représentait la noblesse et la royauté tout autant qu'un couple royal. Et si cela sous-entendait qu'il avait également été plus que gâté (si ce n'est pour avoir un trône, mais ceci est une autre histoire), ça ne voulait pas non plus dire qu'il n'avait rien retenu de ce que voulait dire diriger et guider. Malgré toutes ces années d'éloignement et les refus successifs qu'il avait essuyés d'une part pour le trône de son père (il avait réglé ce problème comme tout bon Kith Lion) et d'une autre à la création des cours, son éducation payait tout de même à présent. Faire partie de la cour Seelie était tout un art, et même si son physique – hormis ses yeux – l'avantageait dans la recherche de perfection et de lumière des Seelies, le fait qu'il connaissait les enjeux politiques, le combat et les intrigues, en plus du fait qu'il n'était pas bête, était un atout qui lui permettait d'avoir au moins la chance d'essayer de se faire une place.
C'était grâce à cela qu'il avait pu prendre ce bateau en compagnie de sa mère et mettre pied sur l'île d'Ellan Vannin. Depuis toujours, ses voyages avaient été nombreux. Les navires l'avaient mené plus loin que tous les mortels n'avaient osé l'espérer à chaque époque. Puis ça avait été les moyens de transports terrestres. Mais c'était la première fois qu'il allait quelque part pour y rester. Parce que c'était bien l'intention qu'ils avaient : rester sur l'île... pour autant de temps que cela serait nécessaire (il ne voulait pas dire « pour toujours » puisque l'éternité était quelque chose de bien tangible pour les Feys, et qu'il ne le supporterait probablement pas).
La mer était agitée et il se demandait si un Fey s'amusait avec les flots. Les tempêtes ne le dérangeaient pas, habitué qu'il était d'avoir passé des détroits à la navigation si difficile que les mortels y inventaient des monstres incroyables. Il jeta un coup d'oeil vers l'autre côté du pont où les gouttelettes humidifiaient la peau et la chevelure d'or de sa mère. Le reflet du soleil rouge rajoutait quelque chose d'hypnotisant à son profil et Héraclès se perdit un instant dans la contemplation de la Sidhe qui lui avait donné la vie. Il lui devait vraiment tout.
Puis ils accostèrent et chacun s'étiola dans le paysage et il perdit vite la chevelure blonde de sa mère de vue. Paré de son Glamour, il s'avança donc dans ces villes où la pression sournoise du fer se faisait sentir partout. Une fois le métal maitrisé, les humains n'avaient eu de cesse de l'utiliser... Il fut dépassé par les gloussements non-dissimulés d'un groupe de jeunes femmes à qui il jeta à peine un coup d'oeil. Elles allaient de toute façon bientôt être réduites en esclavage par les siens et il aurait tout loisir de les faire glousser à nouveau si l'envie lui prenait. Celui qu'on avait longtemps pris pour un héros divin était pour le moment calme, comme si l'ambiance de l'île même essayait de l'apaiser. Comme s'il avait mis les pieds sur une terre qui avait toujours été celle de son espèce. Mais il suffirait d'une seule petite chose pour que les filles ne gloussent plus en matant ses pectoraux mais glapissent de peur devant sa rage. Il se demanda vaguement ce que son frère penserait de tout ceci, est-ce qu'il aurait accepté d'asservir les humains qui se trouvaient là ? Fut un temps, ils auraient pris du bon temps avec la populace féminine de l'endroit, mais c'était un passé lointain.
Le Kith Lion serra les dents à l'odeur rance qui venait s'élever jusqu'à ses narines et tourna son regard d'or vers le sol où une flaque grandissante d'urine venait glisser sur ses semelles. Un chien. Un pauvre clébard. Que dit-on ? Un félin et un canin ça ne va jamais bien ensemble. Encore moins lorsque le clebs est tenu en laisse par un humain signant un délit de sale gueule (entendez par là qu'il avait probablement un physique proche du romain de base aux yeux du Fey). D'une longue enjambée, il effaça la distance qui le séparait du duo mortel et arracha la laisse des mains de l'homme avant de lâcher une sorte d'aboiement-rugissement envers le chien qui déguerpit sans demander son reste. « Par chance, je crois que nous faisons la même pointure » lâcha Nuallan avec un détachement presque effrayant avant de se pencher pour attraper la cheville gauche de l'homme qui était immobile de surprise devant son comportement et qui finit par se casser la figure en arrière quand le Fey se redressa, sa jambe toujours prisonnière de sa poigne puissante et quand il lui arracha sa première chaussure.
L'odeur du fer avait rejoint celle de l'urine tandis que le Kith ignorait les balbutiements de l'humain apeuré. Quand ce dernier était tombé, il avait sûrement dû se cogner sauvagement la tête.
Héraclès lui jeta un dernier regard et esquissa un sourire qui n'avait rien de rassurant, mais le Fey s'éloigna sans rien ajouter, dans des chaussures propres.
L'odeur du sang avait quelque peu réveillé ses instincts primaires, mais il n'était pas encore tout à fait disposé à faire le mauvais garçon, pas quand il savait que des yeux Seelies le surveillaient... et que tout était censé se passer comme sur des roulettes... Il ne fallait pas se méprendre cependant, dès qu'il en aurait l'occasion et l'excuse, il ferait bien plus que jouer gentiment avec les humains à sa disposition.