› Nom prénom & Surnom : Ana, le prénom de son arrière-grand-mère finlandaise ; Maxim, celui de son grand-père britannique. On l'appelle Ana ou Max assez indifféremment, même si sa grand-mère aime bien l'appeler Na.
› Âge : 22 ans.
› Métier / Occupation : Employée au Manx Museum de Douglas en semaine, et bénévole le dimanche au Mann Cat Sanctuary, pas très loin de chez sa grand-mère.
› Caractère : Discrète - Joyeuse - Aimable - Souriante - Enthousiaste - Secrète - Renfermée - Polie - Grossière - Lunatique - Aime bien se laisser oublier - Mais sait faire savoir qu'elle est là et se faire entendre quand elle veut - Calme - Tempétueuse - Contrastée - ...
› Type de Fey/Vampire/Drow/Druide : Druide affiliée à l'air, mais n'a pas encore découvert sa nature.

› 2001
– Maman ? Je peux avoir un chocolat chaud ?
Pas de réponse depuis le salon.
– Maman ?
Toujours pas de réponse. La petite rousse grogna. Battant des pieds, elle repoussa l'épaisse couette en continuant de grommeler et attrapa la boite de mouchoirs qui trônait sur sa table de nuit.
Il était presque quatre heures et elle avait faim.
– Mamaaaaaan !
Ana se traina jusqu'au salon, la goute de son rhume pendant du bout de son nez. Il n'y avait qu'elle pour tomber malade si peu de temps après la rentrée. Quelle plaie. Elle avait à peine eu le temps de se remettre dans le bain. Et puis bon, elle aimait l'école. Oui, le fait était peut-être rare, mais c'était bien le cas... Sa mère avait pris quelques jours de congé.
– Maman ? demanda encore la petite en voyant sa mère debout face à l'écran un peu courbe de la télévision.
Le numéro lumineux de la chaine indiquait celle des séries B d'après-midi, qu'on ne regarde que quand on a rien d'autre à faire. Ou qu'on est retraité. Ana fit une moue. Un avion percutait un immeuble. Elle se demanda ce qui était diffusé aujourd'hui, ça ne ressemblait pas à ce qu'il y avait d'habitude.
– Qu'est-ce que tu regardes maman ?
La mère qui n'avait pas bougé, le regard fixé sur l'écran, attrapa finalement sa fille dans ses bras et cette dernière se rendit compte qu'un commentateur parlait alors que la scène repassait avant de laisser place à une autre. Ana fronça les sourcils et passa ses petits bras autour de sa mère à son tour.

› 2010
– Qu'est-ce que tu fais ! Tu triches ! Eh !
Ana s'appuya sur la table basse pour tendre son autre bras vers son amie assise en face d'elle, sous les rires de leur petit groupe. On lui avait mis une tiare dorée avec de fausses émeraudes clinquantes sur la tête et dessiné des peintures de guerre sur les joues. Toutes les filles étaient grimées et plus ou moins déguisées.
La fête d'anniversaire se faisait chez Anneli car elle avait la mère la plus douée en cuisine et en organisation de fêtes. Ana avait soufflé les bougies en forme de 16.
L'altercation amicale allait se finir en bataille sur la table basse quand la sonnette retentit.
– Ana ! C'est pour toi ! annonça la mère d'Anneli qui avait été ouvrir.
La rousse fit la moue, se disant que ses parents venaient déjà la chercher alors qu'elle aurait aimé rester plus longtemps. Quoi, ils ne pouvaient même pas la laisser dormir sur place ? Grommelant comme la gamine qu'elle avait été, elle traina les pieds jusqu'à l'entrée.
Mais quand elle regarda par la porte entrouverte, la première chose qu'elle vit fut un petit bolide vert fluo entouré d'un gros ruban orange, et un casque vintage trônant fièrement en équilibre sur le guidon. La jeune fille poussa une exclamation de joie puis courra sauter dans les bras de son père qui se tenait à quelques pas.
– Rentre quand tu veux, princesse, le plein est fait !
– Merci ! Merci ! Merci ! gloussa-t-elle joyeusement en sautillant autour de la Vespa toute neuve.

Le lendemain matin, elle avait enfoncé le casque sur sa tête en disant au revoir à ses amies puis elle était montée sur le siège neuf avant de démarrer. Elle fit un dernier signe à la clique puis fit un tour dans la cour d'Anneli.
– VROUM VROUM BITCHES !
Puis elle était rentrée chez elle dans le vrombissement du moteur.

› 2011
– Allume ta télé !
– Mais je suis devant ! Je t'ai dit que je me regardais l'intégrale de Buffy !
– Non, une chaine !
– Tu me soules, j'ai autre chose à faire que de regarder les programmes débiles sponsorisés par des lobbys plus pourris les uns que les autres !
– Mais non ! Les infos !
– Pareil, les chaines sont des vend-
– Ana, bon sang ! … C'est sur les Feys !
– Neli ! Tu pouvais pas commencer par là, franchement !
La rousse posa son téléphone et coupa le lecteur de DVD et changea la sélection de port HDMI. La chaine qui s'afficha en premier montrait un immense cratère dans une plaine verdoyante. La légende sous l'image indiquait qu'il s'agissait de l'Iowa, aux Etats-Unis.
– Mais ils sont pas censés aimer la nature, ces gens-là ? Pourquoi ils font des trous dans la planète ?
– Apparemment, les journalistes ont dit que ça faisait quelques années qu'ils se faisaient la guerre entre eux.
– C'est que ça vaut pas mieux que nous en fait. Ca se fait la guerre sur des terres qui sont pas à eux sans se soucier des dégâts causés. Je comprends mieux pourquoi ils ont été aux Etats-Unis, même système de pensée, visiblement...
Il y avait vraiment de la déception dans la voix de la jeune femme.
– Ils disent que ça viole un traité de je sais pas quoi...
– Lois de non-agression. Le type vient de le dire.
– Qu'est-ce que tu crois qu'ils vont faire maintenant ?
– Aucune idée. J'espère qu'ils vont réparer les dégâts. Sinon les Ricains vont en profiter pour installer un centre commercial à la place. Ou ptet même des pompes à pétrole. Histoire de bien empirer les choses comme ils savent si bien le faire.
– Mais finalement, ils sont un peu comme les Juifs... Il leur faudrait une terre promise bien à eux.
– Quand tu vois ce que ça a apporté aux Juifs...
– Non mais une vraie. Un endroit tranquille où tout le monde serait d'accord pour les laisser tranquille.
– Tu sais quoi ? S'ils trouvent un tel endroit, faudra qu'ils passent l'adresse.
– Mmh...
– Bon, j'en ai marre de la violence du monde. Je vais remettre Buffy. Envoie-moi un message si jamais il se passe un autre truc !
– Okay ! À plus !
Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait là-bas, au Proche-Orient, à aider les pauvres gens qui n'y étaient pour rien. Mais elle n'était pas majeure, et ses parents avaient été radicalement contre une telle idée.

› 2012 Ana fait remplacer le moteur de sa Vespa par un moteur électrique qui vient juste de sortir.

› 2014 Elle fait une pause dans ses études pour une année et décide de commencer par aller rendre visite à sa grand-mère sur l'île de Man. Ce qu'elle ne sait pas à ce moment-là c'est que les Feys ont décidé de choisir l'île comme terre promise.

› En 2015 Etant sur l'île, elle n'a pas eu vent de ce qui se passait à l'extérieur dans le monde.

› Pseudo : Ryn, Kalgan, ChwaerFach, Mentos, ...
› Âge: Toujours 25
› Crédit des images : Lux Reterna et Tumblr
› Comment je suis arrivé(e) sur le forum ? Faudrait que je regarde sur la fiche de Pavel... C'était Eden qui en avait parlé au Salon Fantastique, si je me souviens bien XD
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : Lu et approuvé !  
› Un petit mot à ajouter ?   Bah voilà, le dernier perso !  

– Oh my God, Sheanmhair ! J'ai pris un hydravion ! C'est juste trop cool !
La rousse, qui n'était pas très grande, passa ses bras autour de coup de sa grand-mère et la serra contre elle. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu son aïeule et un rien la rendait heureuse. Elle avait bien fait de se prendre cette petite année de vacances. Et puis quoi. Un hydravion. Quand on lui avait proposé, elle avait sauté de joie. Ana connaissait bien les bateaux, mais elle n'avait jamais pris ces avions qui peuvent se poser et décoller sur/depuis l'eau.
Le soleil brillait sur cette fin d'après-midi et elle retourna chercher son sac dans la carlingue, laissant respirer un instant la vieille dame un peu courbée mais encore vigoureuse à la chevelure dont le roux commençait à laisser place au blanc.
La plupart de ses affaires étaient arrivées avant elle, envoyées et livrées jusqu'à la porte de la grand-mère qui se faisait un plaisir d'accueillir un peu de jeunesse dans sa grande maison.
– Dis, le refuge des chats près de chez toi est encore ouvert ?
– Oui oui, j'ai prévenue Maria que tu venais. Elle sera ravie de te faire faire un tour et de te laisser tenir compagnie aux boules de poils ! Aller viens.
Bras-dessus bras-dessous, les deux femmes se dirigèrent vers la voiture cahotante de la plus vieille.

– Alors, tu as bien fait la fête avec tes copines avant de partir ? J'ai commandé ton gâteau préféré pour ce soir.
– Oui ! On a profité ! On est sorties et tout ! C'était chouette ! On a bu un coup dans la pelouse de la fac et puis ensuite on a été manger dans un petit resto avant de se raconter des bêtises dans les rues. Fallait bien ça, je sais pas quand je les reverrais !
– Mais vous avez vos téléphones, là, et les... comment ça s'appelle... ?
– Skype Mummo, Skype !
Ana avait essayé plusieurs fois de montrer à la vieille dame comment utiliser un peu de technologie pour qu'elles puissent parler en se voyant. Mais rien n'y avait fait. La jeune sourit et vint déposer un baiser sur la joue de son aïeule.

Ce qu'elle ne lui avait pas dit, c'était sa rencontre, sur le chemin du retour, avec cet homme louche, entre deux âges (âges avancés) qui l'avait interpelée dans la rue. L’haleine puant la bière bon marché, il avait passé son bras autour de ses épaules.
– Ma petite miss. Tu as un grand pouvoir tu sais.
Ana s'était d'abord sentie désolée pour lui, tout en essayant de se dégager.
– Tu sais, y a pas que les Feys dans la vie. Il y a des Druides aussi. Des humains avec des pouvoirs...
Elle s'était reculée et il avait voulu attraper sa manche.
– Toi tu es une druide ! Comme moi ! Je peux t'apprendre !
Il avait continué de crier derrière elle alors qu'elle s'enfuyait en courant pour rentrer chez elle. Comme si elle avait besoin de ça.

– Tu sais s'ils embauchent quelque part ? Tant qu'à faire, autant mettre un peu de côté ! demanda-t-elle à sa grand-mère qui se resservait de l'eau chaude, changeant de sujet.
– Au musée, je crois. Ca devrait te plaire.
– Cool ! J'irais voir demain !

—

– Mummo ? Qu'est-ce qu'i's'passe ?
Ana faisait la vaisselle quand sa grand-mère était rentrée rapidement du jardin. Cela faisait à peine quelques mois qu'elle était arrivée sur l'île. Par la porte entrouverte, elle entendit des cris, suivis de bruits de choses qu'on cassait.
– Cache-toi Ana.
– Mais !
– S'il te plait !
– Viens avec moi au moins !
La petite vieille avait fait mine de l'accompagner puis avait fermé la porte de l'abri à clé, laissant la rousse toute seule.
– Mummo !!
– Chuuut ma puce ! Je m'assure que tout va bien et je reviens, ne t'inquiète pas ! Il y a à manger et à boire si tu veux !
Ana allait répliquer mais elle entendit les pas de l'aïeule s'éloigner et grogna. Que se passait-il ? Elle tourna en rond un moment puis entendit les mêmes bruits de choses que l'on casse ou que l'on jette brutalement. Par moment, la voix de la grand-mère s'exclamait, outrée, puis retrouvait le silence...

Au bout d'un temps indéterminé, la petite rousse finit par se décider à sortir. Il n'y avait plus de bruit à l'extérieur. Un coup de conserve en allu sur le plastique de la serrure et tout se cassa. Le truc n'était plus en très bon état de toute façon.
– Mummo ? hasarda-t-elle à mi-voix.
Tout était sans dessus-dessous. On avait arraché les poignées des portes. On avait balancé l'électroménager dehors. Le carillon qui pendait à l'entrée avec. Ana fronça les sourcils. Tout ce qui était en métal avait été balancé.
– Sheanmhair ? fit-elle cette fois en gaélique, espérant une réponse.
Toujours rien.
Une fois dehors, devant la maison, elle slaloma entre les objets et trouva sa Vespa complètement défoncée, en compagnie des autres appareils. La colère commençait à poindre derrière l'inquiétude. Plus loin, elle avisa la petite silhouette à peine rousse de sa grand-mère, suivant une silhouette autrement plus grande et imposante, svelte et aérienne.
– Shit...
Un bruit la fit sursauter avant qu'elle n'eût le temps de crier à nouveau et de se lancer à la poursuite de son aïeule.
– HEY ! brailla-t-elle à l'intention de l'inconnu qui entassait les appareils. Qu'est-ce qu'il se passe ?
L'homme s'approcha et l'attrapa par un poignet.
– Oh doucement ! on est pas potes !
Elle essaya de se débattre mais tout ce qu'il essaya de faire fût de prendre son portable pour le jeter avec le reste.
– Ma Vespa puis mon téléphone ! Ca va oh !
Elle tenta de le pousser de sa pauvre force. Ce qui ne fit pas grand-chose.
– Et mon Macbook ! avisa-t-elle d'un coup d'oeil. ET MA GRAND-MERE BORDEL DE MERDE !
Le type finit par se tourner vers elle et lui tendit une petite liasse de papiers qui ressemblaient à des formulaires. La rousse, baissant les yeux un instant dessus, grogna.
– Ouais ok, j'vais récupérer tout ce bazar... MAIS MA VIEILLE ALORS ?
On ne pouvait pas décemment la lui remplacer par un mannequin en plastique.
– Eh !!
Le grille-pain qu'elle balança à l'homme qui s'en allait tranquillement à la suite de ce qui était sûrement des Feys, là-bas, au loin, le loupa de peu sans même le faire sursauter. Ana se laissa tomber sur les vestiges du four à micro-ondes et soupira fébrilement. C'était bien sa vaine... C'était à présent le désespoir qui prenait le pas sur le reste. Pourquoi sa grand-mère était-elle partie comme ça ? C'était quoi ce bazar ? Qu'est-ce que faisait la police ?