› Nom prénom & Surnom : Padmini en sanskrit celle qui possède de nombreux lotus. Sa mère portait déjà un prénom indien et elle a choisit d’en faire une sorte de tradition familiale. Mais elle est généralement surnommée Mini parce que cela fait plus anglo-saxon à l’oreille sans doute et aussi parce qu’elle n’est pas très grande. Elle porte le nom de famille de sa mère, Sorbier, dû aux lointaines origines françaises de son grand-père.
› Âge : Être éphémère, un battement de cil pour l’éternelle, si peu et parfois trop, vingt-six années.
› Métier / Occupation : Ancienne étudiante en arts au Delhi Art College, elle recherche un emploi.
› Caractère : La première chose que l’on remarque quand on pose les yeux sur Mini c’est sa douceur. Il est difficile de ne pas l’associer à une fleur délicate tant elle paraît fragile. C’est vrai qu’elle est fragile parfois, elle se laisse souvent emporter par ses émotions, elle s’émeut facilement. Son tempérament n’est pas joyeux par nature, elle est plutôt triste, contemplative et naïve. C’est une grande timide que se soit pour s’adresser aux autres ou pour parler d’elle-même et de ses sentiments. Même s’il s’agit d’une personne bienveillante et attentionnée, elle le montrera par des petits gestes, des petites attentions plutôt que par des phrases longues ou brèves. Nerveuse dans l’âme, elle n’est jamais sûre d’elle, toujours à vérifier qu’elle ne s’est pas trompé, elle est tout à fait capable de relire cinq fois le même papier pour s’assurer qu’elle a bien fait quelque chose ou qu’elle ne s’est pas trompé d’adresse par exemple. Totalement dépourvue d’indulgence à son égard ce n’est pas le cas envers les autres, elle excuse volontiers les erreurs et les faiblesses de chacun ; personne n’est parfait après tout. Tenace, elle cherche sans cesse à s’améliorer, elle abandonne rarement une chose qu’elle a entrepris.
› Type de Druide :  Danu l’a choisie pour être l’une des siennes, une protectrice de la nature, une voix pour conseiller, une druidesse liée à la terre.

« If you're going to San Francisco be sure to wear some flowers in your hair. »

Dans le vent de la révolte, à une époque où tout semblait possible, la jeunesse était persuadée de pouvoir changer le monde. La guerre était désavouée et les dirigeants vivement critiqués. Une volonté de changement et de retour aux sources s'emparait des cœurs. Une nouvelle spiritualité émergeait, plus proche de la nature et prônant la non violence. Des jeunes filles tendaient des fleurs face aux fusils et on scandait dans les rues «paix et amour». Dans ce rêve aux couleurs de l'arc en ciel deux êtres adoptèrent ce mode de vie et dans la paix et l'amour de leur communauté naquit Indira fruit de leur union.

« Everything looks better when the sun goes down. »

On ne pouvait pas dire que l'enfance d'Indira fut malheureuse. Ses parents lui offrirent tout leur amour et leur patience dans une communauté sereine. Mais le malheur touche ceux qu'il veut. La révélation de l'existence des feys provoqua une grande détresse dans l'esprit d'Indira. La vie humaine semblait si fade, si futile, si minable en comparaison avec la vie que menait les feys. Vivre n'avait pas de sens quand on avait vu une telle perfection et que l'on savait pertinemment qu'il était impossible de l'approcher de près ou de loin. Ces êtres étaient si beaux, si forts. Ils étaient la perfection, ils étaient l’éternité. Rien ne leur était comparable, rien ne pouvait les atteindre. Comment pouvait-elle continuer d’exister en sachant tout cela ? Elle chercha à apaiser cette angoisse qui grandissait en elle mais rien n’y faisait, ni l’effet de l’alcool ni celui de la drogue ne durait suffisamment longtemps.  
La vie dans la communauté ne lui convenait plus. Indira la quitta avec fracas, refusant l’aide de ses parents. Elle travaillait dans la réserve d’une supérette à la limite de la ville ce qui lui permettait de payer une petite chambre de motel et surtout l’alcool et la drogue. Parfois la dépravation semblait ne pas connaître de limite tant et si bien qu’elle se retrouva enceinte sans même savoir qui pouvait être le père. Elle prit peur, réalisant les risques que courait cet enfant si elle continuait dans cette voie. Mais elle avait trop honte pour revenir vers ses parents. Indira entama une cure de désintoxication et prit la résolution de changer de vie.

« I was frighten but I have fight. »

Ainsi naquit Padmini, surnommée bien vite Mini. Une enfant à l’apparence frêle mais en bonne santé quoique fragile. Rêveuse et timide, elle passait le plus clair de son temps à la bibliothèque. La lecture lui offrait l’évasion qui lui manquait dans cet minuscule chambre de motel qu’elle égayait par des petits pots de plantes et de fleurs que sa mère lui offrait à chaque bonne note. Sa mère se serrait la ceinture et prenait des cours du soir pour obtenir un emploi mieux rémunéré. Ce fut donc une enfance plutôt solitaire mais non dénuée d’amour. Si sa mère était si souvent absente c’était pour lui offrir une vie meilleure, pour lui offrir ses cours de danse classique qui lui tenait tant à cœur. Mini le savait pertinemment.
La première fois que Mini rencontra ses grands-parents restera dans sa mémoire comme le jour où elle vit le plus de larmes dans sa vie. Sa mère pleurait, sa grand-mère pleurait, son grand-père pleurait, des hommes et des femmes de la communauté pleurait et même elle pleurait sans vraiment savoir pourquoi. Elle aimait cette communauté de vieux hippies qui vivait en harmonie, elle aimait prendre son panier pour aller s’occuper du jardin et des animaux. Quand elle venait elle avait l’impression de vivre au sein d’une grande famille. Elle se sentait si bien que sa mère et elle finirent par rester.

«  Free from all you mean to be, come on cause today we gonna where we wanna be. »

L’année de ses douze ans la mère de Mini obtint son diplôme en langue indienne et se vit proposer un poste en Inde. Après quelques mois de réflexion la famille décida de partir s’installer ensemble à Delhi, les grands-parents, la mère et Mini. Tout lui plaisait dans ce nouveau départ, le fait qu’elle parte avec sa famille, qu’elle découvre une nouvelle ville, une nouvelle langue, une nouvelle culture. Une nouvelle ville s’offrait à elle. Ce départ coïncidait plus ou moins avec la guerre entre les feys et l’immense cratère qu’ils avaient créé dans l’Iowa. Les feys avaient toujours été un sujet sensible pour Indira. Leur existence lui avaient apporté tant de souffrance dans sa jeunesse que malgré le temps passé leur évocation la blessait intérieurement. Rêveuse comme elle l’était Mini ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’admiration pour ces créatures venues d’un autre monde. Leur beauté était indéniable et leur existence même prouvait que la magie existait et lorsque l’on était enfant c’était une vérité merveilleuse. Mais jusqu’à cette guerre, ils étaient demeurés une réalité lointaine, une sorte de monde parallèle qui n’existait qu’à la télévision et qu’elle zappait dès qu’elle entendait sa mère approcher. Et désormais ils seront bien loin, sur un autre continent.
Mini était une enfant timide et habituée à être seule ce qui ne l’aida pas pour s’intégrer dans sa nouvelle école. Heureusement elle pouvait compter sur le soutien de Parvati, une femme d’âge mûr qui travaillait dans l’école. Elle se montrait bienveillante à son égard et lui apprenant à parler l’hindi. Une fois elle l’emmena à l’hôpital aux oiseaux, ce fut sans doute l’un des plus beaux jours de sa vie. Parvati, elle était comme les marraines fées des contes, en sa présence Mini se sentait toujours heureuse et sa timidité s’envolait comme par magie. Grâce à elle sa confiance grandit, elle osa aller vers les autres et accepter la main qu’on lui tendait. Elle la persuada de prendre des cours de danse bollywood ce qui lui permit de copiner avec des filles de son âge. Mais ce que Mini aimait par-dessus tout c’était quand Parvati lui apprenait le secret des plantes dans son petit jardin.

« I hear a voice calling out for me »

Attirée par les arts, principalement la danse mais également le dessin, Mini s’inscrivit au Delhi Art College afin de recevoir une formation en arts plastiques. Elle n’avait pas de projet professionnel défini mais elle aimait les cours et cela lui suffisait pour l’instant. Ce fut durant ses études qu’elle connu son premier amour. Il s’appelait Dev et comme son nom l’indiquait il était beau comme un dieu. Elle se donna entièrement dans cette histoire qu’elle croyait être la seule qui compterait. Le souvenir est encore douloureux aujourd’hui, on n’imagine jamais que le premier amour prenne fin un jour mais il a pris fin, il s’est éteint lentement pour ne plus être. Mini noya son chagrin dans le travail. Tant et si bien qu’elle apprit seulement le surlendemain la fuite des feys sur l’île de Man. Sa première réaction fut le soulagement parce que les feys étaient toujours un sujet d’actualité pour le monde entier mais surtout très douloureux pour sa famille. Secrètement elle était aussi soulagée qu’ils soient en sécurité parce qu’elle éprouvait de la peine pour ces êtres persécutés. Elle eut encore plus de peine au cours de la rafle des surnaturels et elle restait persuadée que les druides ne pensaient pas à mal en dénonçant les vampires et les drows. Parvati partageait son avis. Mini ne pouvait aborder ce sujet qu’avec elle et elle appréciait cette oreille attentive. Cette dernière lui répétait sans cesse qu’elle était spéciale mais Mini le prenait comme le compliment d’un membre de sa famille, comme une grand-mère qui affectionne sa petite-fille. Sauf qu’un jour Parvati insista beaucoup et Mini lui demanda où elle voulait en venir. Danu l’avait choisie, elle était destinée à être une druidesse, une défenseuse de la nature, une voix auprès des feys. C’était du moins ce qu’affirmait Parvati sous le regard incrédule de Mini. La vieille femme lui révéla également qu’elle avait eu l’occasion étant plus jeune de devenir une druidesse mais elle avait pris peur et elle ne voulait pas que Mini connaisse le même sort. Ellan Vannin l’attendait. La magie existait, il était inutile de le nier mais il était difficile pour Mini de croire qu’elle pouvait être liée à cet univers. Et même si cela était vrai, elle hésitait à en parler avec sa famille et surtout avec sa mère. Pourtant quelque chose au fond d’elle-même la persuada de partir pour l’île des feys.

› Pseudo : Poison Ivy.
› Âge: Si tu es bon en math tu fais le calcul par rapport à ma date de naissance mouhahahaha.
› Crédit des images : Visenya, tumblr.
› Comment je suis arrivé(e) sur le forum ? Bah c'est moi... Dédé ? MAIS NAAAA TRIXIE BELLEGOSSE   .
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : Padmini Sorbier.
› Un petit mot à ajouter ?    

Mini se sentait mal. Très mal. Les médicaments atténuait la douleur mais elle souffrait quand même. Fichu mal de mer. La traversée depuis l’Angleterre semblait ne pas connaître de fin, tout comme son calvaire. Elle se demandait ce qui avait été le pire : l’avion ou le bateau ? Les deux. Et encore il paraissait qu’il n’y avait pas eu beaucoup de turbulences dans l’avion et que la veille la mer avait été très agitée. Comme quoi il y avait du bonheur dans son malheur. Respire. Pense à ton arrivée sur l’île, aux rencontres que tu vas faire. Pas sûr que cela soit une bonne idée. C’était plutôt angoissant ce grand saut dans l’inconnu. Elle avait encore du mal à croire que tout ceci était possible. Apprendre du jour au lendemain qu’elle était une future druidesse et qu’elle devait partir pour une île peuplée de feys, vampires, drows et druides. Elle adorait Parvati mais honnêtement quand la vieille femme lui avait affirmé qu’elle était l’élue de Danu elle s’était dit que la pauvre femme était devenue cinglée. Impossible d’avaler un truc pareil. Et une fois avalé, encore plus difficile de le faire avaler à sa famille. La tête de ses grands-parents et surtout de sa mère. Les repas du soir étaient animés depuis. Puis un soir maman avait lâché de but en blanc «Vas-y. » Aux grands parents de répondre [b]« Mais enfin Indira on ne pas la laisser partir, c'est dangereux. On ne sait même pas si elle est... » «Si on sait. On le sait. » S'en suivit un long silence. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, qui sont voilà tout. L'instinct peut être, voire même le destin pourquoi pas. C'était suffisamment fou pour croire à une puissance supérieure. L'histoire se met en route quand le héros accepte son destin après tout. Mini s'était donc mis en route avec la bénédiction de sa famille. Elle espérait que le destin appréciait qu'elle souffre le martyr en avion et en bateau. Le destin ou Danu d'ailleurs.
«Terre ! Terre ! » cria un excité du bocal.
Pas trop tôt. La terre ferme lui paraissait bien agréable. Elle s’assit sur la première chose qui pouvait faire office de siège et reprit son souffle. Puis elle leva la tête pour admirer la vue. A couper le souffle. L’île en elle-même était très jolie bien sûr, même s’il faisait un froid de canard, mais les constructions feys rendait le lieu enchanteur, en dehors du temps et de l’espace. Pourvu que tout se passe bien. Elle avait bien préparé plusieurs discours et imaginé différents scenarii mais la vérité c’était qu’elle était morte de peur. Est-ce qu’il suffisait de venir en se disant future druidesse parce qu’une vielle indienne lui avait affirmé pour qu’on la laisse vivre parmi les feys et qu’on lui présente un maître druide ? Au pays des petits poneys peut-être. Quoique les petits poneys actuels avaient vraiment l’air de vilaines garces alors disons plutôt des bisounours. Enfin ce n’était pas en hésitant entre petits poneys ou bisounours que le problème allait se résoudre. Allez prend ton courage à deux mains et vas-y. Ou plutôt jette-toi dans la fausse aux lions mademoiselle la grande timide. Viens parler à des inconnus, ce n’est pas comme si c’était difficile. Est-ce que les feys ont pensé à un office du tourisme quand ils ont pris l’île ? Parce que ça aurait été bien pratique. Suffisait de demander. Le voilà l’office du tourisme. Mini espérait que la personne derrière le comptoir serait patient et aimable parce qu’elle avait beaucoup de questions à poser.