› Nom prénom & Surnom : Naeve Saoirse O'Ciardha, aussi nommée Saoirse.
› Âge : 2069 ans.
› Métier / Occupation : Elle recherche encore sa place.
› Caractère : Combative ∞ Mutine ∞ Réfléchie ∞ Fidèle ∞ Franche ∞ Intransigeante ∞ Curieuse ∞ Forte ∞ Sanguine ∞ Séductrice ∞ Aimante ∞ Incomplète sans son jumeau ∞ Rancunière.
› Type de Fey: Sidhe

Naeve Saoirse O'Ciardha est la sœur jumelle de Liam Kean O'Halloran et le fruit du Grand Amour (extra-conjugale) de Nuada et Morrigan.

53 AVJC. On ne peut pas dire que l’histoire de la guerrière rousse commenca de façon très traditionnelle, puisqu’elle subit la colère de Dagda et décède quelques mois avant sa naissance dans le ventre de sa mère en compagnie de son frère, elle restera morte pendant trois jours avant d'être ressuscitée par Danu. La demoiselle commençait donc sa vie par une résurrection in-utéro, et on peut réellement dire que cet évènement marquera les quelques 2000 années qui suivirent.


Naeve avait toujours ressenti un vide dans son cœur, sans jamais vraiment se l'expliquer ; elle a tout d'abord pensé qu'avoir presque toujours été seule Fey en compagnie de sa mère avait fini par créer ce manque, ou que le fait de grandir sans père l'avait impacté plus qu'elle ne l'aurait d'abord pensé, le destin lui prouva des siècles plus tard sa méprise. Elle fit le choix de ne jamais vraiment en parler avec sa mère, préférant se concentrer sur celle qui avait toujours été son ancre dans leur vie vagabonde. Du propre aveu de Saoirse, elle ne s'est jamais sentie capable de s'éloigner de Morrigan, si cette dernière gardait toujours un œil sur sa fille unique l'inverse était également valable, aussi lorsqu'en 1875 il fallut se délester de leur toute puissance, elle accompagna sa génitrice dans ce qui fut une véritable épreuve pour elle. Naeve vécu relativement bien cet événement, contrairement à sa mère. En effet contrairement à elle, elle n'avait jamais régné en Déesse guerrière sur le monde, la perte fut donc moins dure. De toute façon la rouquine fit le choix de concentrer toute son attention sur la douleur de sa mère, elle reconnait que c'était également le moyen le plus simple de faire face.  A chacun son exutoire.

Lors de la guerre contre les humains Naeve rejoignit le champ de bataille, à l’instar de Morrigan, dans l'espoir de rencontrer son père. Bien qu'elle ne pût pas vraiment l'approcher, la jeune sidhe se retrouva à combattre aux côtés d'un autre fey qui combla pour la première fois le vide de son cœur, elle le perdit malheureusement de vu. Pour la première fois en un peu moins de deux millénaire, sa famille fut réunie à leur insu, mais compte tenu de leur nature il n'y avait franchement rien d'étonnant à ce que cela se soit fait sur le champ de bataille. Il lui fallut des trésors de diplomatie et patience pour apaiser sa mère lorsqu’elle découvrit que son engeance avait pris part aux batailles.


Elle reprit par la suite la route en compagnie de Morrigan, jusqu'en 2001 où elle laissa la Déesse guerrière reprendre le chemin des champs de Mars, elle fit le choix de rester de côté. Si combattre aux côtés des feys lui semblait légitime, elle pouvait se résoudre à rentrer en guerre contre les siens. Fondamentalement elle avait beau avoir un fort penchant pour la cour des ténèbres, elle ne portait pas encore suffisamment leur cause pour verser le sang à leurs côtés. Elle avait beau exécrer le mensonge et l'hypocrisie des Seelies, elle ne pouvait se résoudre à verser le sang de son peuple. Elle suivra cependant Morrigan pour leur retour en Faërie, rejoignant par la même les Unseelies. Elle est vraiment heureuse de rencontrer enfin son père et de se découvrir un frère jumeaux (avec juste 2000 ans de retard), d'être rassemblé avec eux dans la maison Balor; mais une vie de solitude familiale laisse forcément des traces et aujourd'hui encore la jeune femme recherche ses repères.

Elle craint cependant de revoir le Dow qui l'a autrefois terrorisé, traumatisé. Elle s'est habituée à être toujours protégé de la mort d'une façon où d'une autre mais pour la première fois de son existence elle s'est retrouvée à la merci de quelqu'un, presque morte. Sans sa mère nul doute que l'issu aurait été fatale à la rouquine. Des siècles ont passé depuis leur "rencontre" mais aujourd'hui encore elle se souvient de ce moment où elle n'avait rien pu faire et pour le coup, elle garde un mauvais souvenir de leur passage en Italie.

› Pseudo : Eilonwye
› Âge: 21 ans.
› Crédit des images : ok. tumblr. J'avoue j'ai pas regardé exactement.
› Comment je suis arrivé(e) sur le forum ?  Via tumblr ? Je suis tombée (boum) sur celui d'Aes et patatra me voilà. Non sinon je stalke depuis une semaine, en désespoir de recherche de perso, et là je vois que mon coup de coeur devient dispo ? mamamia je deviens hystérique !
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : Naeve S. O'Ciardha

› Un petit mot à ajouter ?   Ce forum est. JUSTE MAGNIFIQUE. Le contexte est oufissime, tellement bien travaillé, comme le design, comme les pvs ou scenariis. C'est vraiment un coup de coeur rpgique amoureux. (En gros vous pétez des steaks de licornes à paillettes vierges)
J'écrirais bien des montagnes d'amour, mais je suis déjà ultra en retard à un rdv, l'histoire de ma vie.  

J’aimais voyager.

C’était une chose qui était fort pratique si l’on prenait en compte deux mille ans d’errance. Le fait est que tout au long de ma vie j’ai dû parcourir des millions de kilomètres, si ce n’est plus. Et après ces deux millénaires je, vivais quelque chose de nouveau, quelque chose que tous ces voyages ne m’ont jamais permis d’avoir, je découvrais pour la première fois le monde dont ma mère était issue. Je découvrais la Faërie, j’avais un peu cette impression de rentrer à la maison après un long séjour à l’étranger. Bon mis à part le fait que justement, l’étranger m’était plus familier que mon propre monde, c’était plutôt cool comme sensation, et carrément terrifiant aussi. Quand toute votre vie -très longue au passage- vous n’avez connu que la constante du perpétuel changement, savoir que vous ne poserez jamais vos valises durablement et que tout un coup vous vous retrouvez à aller dans la direction de ce que vous avez toujours fuis, c’était à la fois bizarre et terriblement excitant.

Je pense qu’on a toujours dû dire de moi que j’étais quelqu’un de relativement sage et réfléchi, sauf quand on essayait de me dissimuler quelque chose, mais ça c’était une autre histoire. Mais là, assise sur la rambarde du bateau qui nous emmenait vers ce que j’espérais la fin du voyage, je me sentais comme une gamine que l’on emmenait pour la première fois à l’école. Même si à l’époque de mon enfance il n’y avait pas vraiment de maternelle où m’emmener. J’aimais le roulis des vagues, beaucoup moins le son des machines qui faisait avancer notre embarcation, même si le trajet était bien court je l’appréciai à sa juste valeur. Sur mon perchoir je ne pouvais m’empêcher de rêvasser.

Reverrais-je ce père que j’avais aperçu pendant quelques minutes sur le champ de bataille des années auparavant ? Et plus encore, ce guerrier sidhe m’obsédait littéralement, je n’avais jamais été en mesure de remettre la main sur lui, et n’avait pas vraiment pu faire de recherche sur qui il était. Je me dis qu’avec un peu de chance il sera sur cette île. Comme beaucoup d’autres feys, oh god, j’allais me retrouver entouré par des centaines d’autres créatures surnaturelles, chose qui n’était arrivé que lorsque j’étais encore un fœtus ou pendant la guerre ; pas très réjouissant comme expérience sociale.

Je tournais légèrement la tête, chassant d’une main distraite les quelques cheveux qui me revenaient dans le visage, regardant ma mère accoudée à la barrière. J’étais heureuse pour elle, parce que pour elle cela devait vraiment être le « retour à la maison », je souhaitais qu’elle retrouve sa place parmi les siens, qu’elle retrouve son grand amour, qu’elle soit simplement plus épanouie qu’elle ne l’avait jamais été. La voir heureuse c’était sans doute mon plus cher vœu. Le temps des secrets était fini, je souhaitais pouvoir appeler Morrigan ma mère devant le monde, sans avoir à expliquer ce qui paraissait incongru aux yeux des humains. Je me souvenais encore de ce domestique français qui m’avait regardé estomaqué courir derrière ma guerrière de mère et l’appelant maman, je n’avais remarqué sa présence que trop tard.

Je fis basculer mon corps vers le pont, atterrissant doucement sur mes deux pieds. Je vins me poster aux côtés de Morrigan. Posant ma tête ma tête sur son épaule, un sourire sur mes lèvres.

« Tout va bien se passer, n’est-ce pas. »

Question ou affirmation ?
Je n’attendais pas vraiment de réponse, j’étais juste pleine d’espoir.