› Nom prénom & Surnom : Breaden Tara Sithmaith || Fial ou Artémis.
› Âge : 3192 ans
› Métier / Occupation : Inspectrice de Police
› Caractère :  Curieuse › Elle adore découvrir et comprendre ce qui l'entoure - Reconnaissante › Elle sait le chemin qu'elle a parcouru et à qui ou à quoi elle le doit - Pure › La velléité lui est inconnue - Cultivée › Lorsque l'on est véritablement curieuse comme elle c'est ce qui fini par arriver - Sensible › C'est ce qui arrive lorsque l'on comprend les choses et qu'elles nous touchent - Anti-conformiste › Les cases, les rangements, pour quoi faire ? On est tellement mieux lorsque l'on est soi - Introvertie › Aimer connaître ce qui nous entoure ne veux pas dire que l'on veuille que ce qui nous entoure nous connaisse - Dépendante à l'adrénaline › On a qu'une vie, même si elle est immortelle - Imprudente › Certains dangers méritent d'être prit - Fidèle › Son amitié ne peut se perdre une fois acquise.
› Type de Fey: Mi-humaine, mi-Fey, notre demoiselle est une Changelin

Notre histoire commence en l'an -1 177 d'une manière brutale autant pour le corps que pour l'esprit. Sa mère, la Déesse Macha avait été contrainte par son époux de démontrer sa divinité. Effort qui entraîna la mise au monde de Fial et de son frère Fior alors que la Malédiction de la Déesse s'abattait sur le Roi Crunniuc, son époux et les hommes. Ainsi les enfants ne connurent jamais leur père qui périt quelque temps plus tard des suites de la Malédiction et grandirent avec la haine des hommes de leur mère. Le frère et la sœur évoluèrent dès leur plus jeune âge au cœur de la Faërie et la jeune Fial ne mit guère de temps à prouver son esprit de liberté. Petite Fey bien éduquée elle ne dérogeait à aucune convention mais nul ne semblait avoir de prise sur sa façon de voir le monde et de penser. Même la haine envers les hommes de sa mère ne semblait avoir de prise sur elle, Fial en tira bien quelques enseignements mais ne recopia pas l'avis maternel si violent.
Les yeux grands ouverts, la jeune Changelin apprenait avec une curiosité candide au côté de Fior qui devait subir la rancune de leur mère. Cette cruelle différence d'appréciation maternelle aurait pu séparer durablement le duo mais leur lien était si profond que cela ne fut pas le cas. Les jumeaux étaient, et sont toujours, deux facettes d'une même pièce et leur union ne peut être défaite et ce sentiment d'immuabilité de cette relation Fial s'en servit de fondement pour sa vie. Cette vie que leur enfance en Faërie ne faisait que souligner le fait qu'elle aurait un jour une fin contrairement à ceux qui les entouraient. Un Changelin n'est pas immortel, un Changelin fini toujours par voir la mort arriver et cette vérité fini par guider les pas de Fial.
Elle ne pouvait périr sans avoir vu le monde, il lui restait encore tellement de choses à voir dehors. Elle aimait, et aime toujours, sa mère, ce lien est profond et indestructible mais elle devait quitter le cocon familial pour prendre son envol dans le monde avant que la mort ne lui ôte ses ailes. Et Fial prit alors la décision de s'envoler, de quitter la Faërie et de rejoindre le monde des hommes qui s'éveillait doucement. Notre Fey parti vers le Nord-Est pour voir les beautés de ces contrés froides. Le souvenir qu'elle garde de cette nature froide et sauvage demeure impérissable dans sa mémoire, elle apprit tellement au cœur de ce monde blanc et de ses habitants Feys.  
Au fur et à mesure de ses pérégrinations, Fial descendait vers le sud, toujours poussée par la curiosité elle progressait irrémédiablement au fils de ses découvertes. Curieuse, la demoiselle l'était sans doute un peu trop, il lui arrivait régulièrement de croiser des péripéties délicates et c'est ce qui se produit à son arrivée en Grèce. Suivant des traces aussi étranges que gigantesque la Fey fini par débusquer une créature aux mensurations assez impressionnantes, recouverte d'écaille et pourvu d'ailes. La bête n'avait rien d'amicale et refusa de rencontrer convenablement son "invitée", préférant tenter de lui rompre les os. Fial ne se démonta pas face à cette hostilité et riposta, au fils de ses voyages la Fey avait en effet développé une dextérité certaine au maniement de l'arc et c'est avec ce compagnon qu'elle se défendit. Mais si elle demeurait capable de faire face à la créature son salut lui parvint à l'arrivée d'un autre Fey pourvu d'un arc. A deux ils se débarrassèrent de cet encombrant ennemi et Fial fit ainsi la connaissance de Aengus qu'elle suivit avec plaisir lorsqu'il lui proposa de lui montrer ces terres.
La Changelin fit ainsi son entrée en Grèce, ce coin entre mer et terre où certains cultes se développaient et où sa vie changea. Son arrivée au côté d'Aengus ne sembla guère ravir celle qui jouait le rôle d'instigatrice de l'Olympe, Taranis ne cacha pas son aversion presque immédiat pour Fial mais cette dernière ne semblait pas estimer avoir besoin de son aval pour rester quelques temps ici. Suivant quelques conseils, la Fey se rendit sur l'île de Liparie où elle put acquérir un nouvel arc et des flèches qui remplacèrent ceux qu'elle avait rompu suite à sa dernière mésaventure et qu'elle possède toujours aujourd'hui. Son aventure avec Aengus sembla vite devenir le socle d'un mythe chez les hommes et lorsqu'elle s'installa sur l'île d'Ortygie elle se sentit plus forte. C'est aussi à cette époque que Fial commença à prendre conscience que sa vie semblait s'allonger d'une manière peu commune pour l'être qu'elle était. Elle n'avait pas véritablement de moyens de s'en assurer mais quelque chose lui disait qu'elle devait très sincèrement remercier Danu pour ce qui semblait bien être un don. Sentant une opportunité à laquelle elle n'aurait pas osé prétendre jusqu'alors, Fial devint Artémis, la chasseresse protectrice des ports et des routes, l'instigatrice des épidémies mais aussi l'être capable de les faire disparaître. Un tableau un peu étrange qui plaisait à la belle qui n'aurait su se voir réduite à un seul domaine alors que tout était si intriguant. Contrairement à d'autres Fey, elle n'était souvent que de passage à Olympe, préférant mille fois parcourir les forêts et les côtes Grecs qu'elle voulait connaître par cœur. Et puis si Fial savait ne donner rigueur au profond ressentiment de Taranis à son encontre elle n'était pas égoïste pour autant et ne s'affichait donc pas régulièrement dans ces lieux où résidait la Fey. Seul Aengus semblait capable de l’entraîner vers les éclats festifs qu'elle savait apprécier mais pour lesquels elle ne vivait pas véritablement. Aengus s'était érigé au fils du temps comme un ami précieux, leurs différences semblaient les réunir et Fial eu même la sensation de retrouver Fior qui lui manquait toujours tant.
Ce culte auquel elle accéda et qu'elle construit, Fial ne cessa de le voir comme un cadeau. Un cadeau précieux qu'elle exploita avec ravissement et dont elle acquit durablement les fruits mais un cadeau qu'elle finit par voir lentement décliner au fils des siècles alors qu'un autre culte plus égocentrique faisait son apparition. Le monde changeait et notre Fey fut presque prise à dépourvue par cet acquis qui disparaissait. Elle comprit qu'une page se tournait lorsque Aengus reprit le chemin de ses origines et qu'elle devait penser à son futur que Danu lui avait offert. Reprendre la route ? Voir de nouvelles choses qu'elle n'avait pas encore vues ? C'est la décision que prit Fial en reprenant son chemin vers le sud où elle put rencontrer ces autres hommes qu'elle avait parfois vu en Grèce. Ces terres d'éternel soleil possédaient un autre charme, bien différent de ce qu'elle avait connu auparavant et très intriguant pour la Fey. Cependant, après tous ces siècles passés loin de sa famille Fial commença à ressentir le mal du pays. Aengus était rentré, Fior et sa mère devaient encore être chez eux, pouvait-elle décemment vivre une éternité loin d'eux ? Sa curiosité pour le monde était toujours aussi grande mais le centre de son équilibre avait changé avec le temps et aujourd'hui elle ressentait le besoin de retrouver les siens. Alors quelques décennies après avoir quitté la Grèce la Fey entreprit le chemin inverse mais ne prit cette fois plus d'un millénaire pour le faire. Elle retrouva donc la Faërie avec l'aura d'Artémis et la force de ses voyages avec lesquels elle fit face à sa mère prompt à lui faire des reproches avec une lueur de fierté dans le regard. Elle retrouva aussi Fior qui avait lui aussi découvert son immortalité et c'est à cet instant que la Fey retrouva la sensation d'être complète, elle avait retrouvé son autre Moi et sa mère, les deux êtres les plus précieux à ses yeux.
Mais ces dernières années la Faërie avait subit quelques changements, Dagda avait laissé son pouvoir et la cour s'était séparée. Sa mère avait décidé de se joindre aux Seelies donnant ainsi du crédit à cette insensée séparation et Fial refusa catégoriquement de poser un pied dans tel ou tel camp. La division d'un peuple n'avait rien à offrir et la demoiselle ne sembla pas vouloir perdre l'occasion de le clamer, illustrant ainsi son indépendance d'esprit qui l'avait toujours accompagné. Dès lors Fial ne resta jamais bien loin de la Faërie, alternant régulièrement les séjours dans le monde des hommes en continuelle évolution et dans le sien.

› 1875 Si ses pouvoirs faisaient pleinement partie d'elle Fial estimait qu'il y avait plus important que cette partie d'elle. Elle fut une des dernières à se plier au choix du roi, non pas par signe de résistance mais pour la seule raison que la Fey était loin de toutes les rumeurs de la cour lorsque cela arriva. Elle abandonna donc ces capacités avec lesquelles elle était née ou qu'elle avait développées grâce à Artémis et accepta sans peine de trouver une identité banale. Fial ne préserva que son pouvoir de purification, ce n'était pourtant pas celui dont elle avait le plus l'usage mais les temps troublés dans chacun des mondes lui fit espérer qu'avec cela elle pourrait aider. Il ne fallait pas mentir, l'anonymat fut assez perturbant à retrouver après tant d'années passées dans l'éclat de la lumière mais sa vie n'avait jamais véritablement dépendu de cela et elle était tellement reconnaissante d'avoir tant de jours à vivre qu'elle ne pouvait se résoudre à regretter ce qu'elle avait perdu.
› 1980 Mais ces abandons de pouvoirs qui étaient un geste d’apaisement ne parvinrent pas à leur fin car le monde des hommes se rebella contre celui de la Faërie. Les rumeurs de la guerre de Londres attirèrent notre Fey qui découvrit avec effroi ce champ de bataille. L'ancienne chasseresse divine ne put se résoudre à prendre les armes, hormis pour se défendre. Elle se glissa dans ce combat pour aider à faire sortir les siens de ce combat usant de sa Main pour apaiser les âmes que cette guerre avait rendues violente. Cette épreuve Fial en garde des marques indélébiles, elle avait vu des guerres, elle avait même pris part à certaines des hommes mais celle-ci était différente et déchirait son cœur. Comment ce monde qui recelait tant de beautés pouvait accoucher d'une telle ignominie... Éprouvée, elle suivit les siens de l'autre côté de l'océan et mobilisa sa force pour reprendre confiance. Quoi de mieux pour cela que les terres du nouveau monde pour cela ? Fial reprit la route mais sans jamais véritablement s'éloigner des siens qu'aujourd'hui elle pouvait craindre de perdre.
› 2001 Les rumeurs de l'assassinat de la Reine Lizabeth et de l'embrasement qui suivit firent rentrer en catastrophe Fial, la plongeant dans les combats qui déchiraient les siens. Ces visions la meurtrirent et pour la première fois elle eu véritablement des difficultés à trouver la force d'agir. La vision d'Aengus prenant les armes la glaça d'effroi, la position de sa mère la blessait et notre Fey se réfugia auprès de Fior qui ne semblait pas désirer prendre parti. Mais devant toutes ces vies précieuses qui se perdaient dans ces combats fratricides Fial ne put rester indéfiniment la tête basse et peu à peu elle trouva la force de s'opposer à ces violences, plaidant le retour aux mots plutôt qu'aux armes. Bien évidemment son discours se perdait dans la tempête mais elle ne pouvait plus se résoudre à ne rien faire et usa parfois de sa Main pour essayer de faire entendre raison à certain. Ses actions n'eurent peu ou pas d'effet mais même si son cœur était meurtri elle pouvait se regarder dans une glace et croire que quelques vies perdureraient encore quelque temps grâce à ses gestes.
› 2014 Il avait fallu une destruction sans précédent et un nouvel exil pour que les esprits acceptent de déposer les armes. Suite à cela l'errance de Fey échoua sur l'île de Man, consciente que son peuple devait trouver un nouveau foyer elle tut son avis sur la manière dont ils avaient pris l'île. Cette guerre l'avait usé et elle semblait avoir appris l'art des concessions. Mais n'allait pas croire que Fial abandonnait là son indépendance d'esprit ! Loin de là même, une telle chose devait être impossible à réaliser. Soucieuse de voir les erreurs du passé ne pas revenir elle décida d'agir à son niveau et passa sous les insignes de la police de l'île. Obtenant le titre d'Inspectrice, notre Fey est décidée à veiller sur la paix précaire des siens autant que ses forces le lui permettent.

› Pseudo : Lornae, ou plutôt Steyda en général.
› Âge: 24 ans
› Crédit des images : Tumblr et ses chasseurs de GIFs qui ne donnent pas les crédits, Schizophrenic pour l'avatar
› Comment je suis arrivée sur le forum ? Je l'avais repéré par le biais d'Infinite RPG mais disons que la présence de quelqu'un a fini par me décider  
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : J'ai lu le règlement, je l'accepte, Breaden T. Sithmaith
› Un petit mot à ajouter ?   Paix et prospérité les keupains  

Une nouvelle terre à découvrir, un nouveau départ, l'enthousiasme de la belle était au beau fixe. Elle avait toujours apprécié l'air de la nouveauté et celui-ci tout particulièrement. Après ce qu'ils avaient traversé notre Fey avait hâte de voir les traits d'Ellan Vannin. Fial avait arpenté le port en attendant l'heure du départ, le regard planté vers l'horizon quelque peu bouché mais délicieusement mystérieux. Les détails de sa véritable nature dissimulée par le Glamour, ses affaires soigneusement empaquetés dans son habituel sac de voyage, son arc et son carquois délicatement rangés dans un étui à guitare, la demoiselle avait prit le temps de fouiner dans les alentours.

Elle avait même fini par se laisser tenter par un de ces pubs au charme désuet qui avait un emplacement très avantageux sur le port. Un nouveau départ, après toute cette haine et ces morts c'était bien ce dont avait besoin les Feys. Fial aurait pu être définitivement dégoûtée après cette horrible guerre où elle avait tenté de faire briller le drapeau blanc mais la demoiselle était optimiste, c'était plus fort qu'elle, elle voulait croire à ce renouveau. Elle voulait croire que sa mère trouverait une réponse au mal qui secouait leur peuple et qui était le véritable ennemi. Ils avaient fait bien des erreurs mais méritaient-ils de s'éteindre ainsi faute de génération future ? Quelqu'un trouverait une solution et en attendant elle-même lutterait pour la paix car elle avait déjà trop vu de guerre. Beaucoup semblaient oublier la vie précieuse qu'on leur avait offerte au profit de la mort, elle continuerait de leur rappeler que l'on ne pouvait gâcher un tel don.

L'heure approchant Breanden, comme elle se faisait appeler aujourd'hui, régla sa consommation et fila vers le bateau qui attendait à quai. Elle n'avait pas posé un pied sur le pont que déjà un sourire enthousiaste éclairait son visage. Aussi court était-il, elle avait toujours adoré les voyages et les embarcations qui voguaient sur les flots souvent capricieux de ce coin du globe la fascinaient bien souvent. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que la belle passa le trajet à la proue, contemplant la force tranquille de la mer et souriant aux facéties du vent dans ses cheveux bruns. Et lorsque l'horizon laissa deviner la silhouette de l'île son attention se focalisa sur les détails qui se dessinaient doucement.

Les montagnes durent les premières à se dévoiler avant que les côtes souvent abruptes apparaissent avant de lever le voile sur la partie la plus apaisée du rivage: sa destination. Le regard ambré tentait d'enregistrer ce qu'elle voyait mais les dernières minutes d'approche furent essentiellement dévouées à sa recherche d'une silhouette beaucoup plus familière. À l'approche du port elle le vit: Fior était là comme promis et elle le salua d'un grand geste de la main auquel il répondit d'une manière beaucoup plus tempérée. Ils allaient de nouveau être réunis, une perspective qui éclairait d'avantage le tableau même si les ombres y demeuraient profondes.