› Nom prénom & Surnom : Odalee Valeyra Merlin..
› Âge : 32 ans tout juste.
› Métier / Occupation : Par le passé, j’étais une artiste, peignant pour tenter de vivre ma vie de mes passions. Désormais, je suis Druide, apprenant toujours plus à appréhender au mieux mes capacités.
› Caractère : Je suis…Sereine - Curieuse - Cultivée - Artiste - Empathique - Prudente - Soucieuse - Perspicace - Altruiste. Mais également Obtinée, Impulsive, en proie à des terreurs nocturnes, Réservée.
› Type de Fey/Vampire/Drow/Druide : En tant que Druide, je maîtrise l’élément de l’eau.

Je suis née en 1984, au printemps lorsque la belle saison est propice à l’éveil de la nature, après le long sommeil de l’hiver. Jamais aucun de nous n’aurait soupçonné la moindre goutte de sang autre qu’humain en nos veines, et pourtant… Il s’avère que je suis une descendante directe d’un certain Myrrdin, autrement appelé Merlin. Le croirez-vous ?

Longtemps, j’ai ignorais tout cela, notre généalogie se perdant sans doute au fil des générations. Pourtant notre nom de famille n’est pas qu’une coïncidence, comme je l’appris qu’assez récemment. Petite humaine heureuse et épanouie, je grandis donc dans l’insouciance propre aux enfants, voyant quelques années après ma venue au monde la famille s’agrandir avec l’arrivée d’un petit frère, nommé Adrian. Très vite, j’aidais ma mère à s’en occuper, créant des jeux, des univers pour lui, pour nous. Le temps passa rapidement, trop sans doute, à présent que les souvenirs me reviennent …

Je venais de fêter mon 12ème anniversaire quand un accident de voiture coûta la vie de mes chers parents, de mon frère bien aimé alors âgé, quant à lui, de 9 ans. Je fus la seule à survivre au carnage. Un bête décrochage, sans doute la fatigue, l’inattention de mon père alors au volant… C’est arrivé si vite. Le virage était sérré… Comment aurions pu savoir qu’un poids lourds se trouvait en face. Notre voiture se l’est pris en pleine face. J’ignore encore comment j’ai pu survivre. Certains des médecins appelèrent cela un miracle. D’autres disaient que j’avais eu une chance folle. Mais où est la chance, le miracle, lorsque les êtres qui nous sont chers nous sont ainsi enlevés ? Non, ce n’était rien de toute cela. La douleur est encore aujourd’hui forte, à l’évocation de ce drame. Pourtant, j’ai trouvé la force de me relever, de continuer vaille que vaille.

N’ayant pas d’oncles ou de tantes proches, je fus confiée en famille d’accueil, jusque ma majorité. Je n’étais parfois pas facile à vivre, et j’en connu plus d’une, quand je devais déménager, ayant excédé mes tuteurs. Mais je me suis assagie avec l’âge, le deuil fut fait, bon gré mal gré. Aujourd’hui je leur suis reconnaissante, à ces hommes et ces femmes qui m’ont pris sous leurs ailes, auxquels j’en ai parfois fait bavé. Ils m’ont appris à toujours espérer, à aller de l’avant. Ils m’ont donné de la force et du courage quand je manquais de volonté. A 18 ans, je pris mon envol, études d’art, spécialisée dans la peinture et ses techniques, touchant également au dessin et aux pastels, j’en fis une passion. Cela me libérait d’esquisser de crayonner, de peindre. Autant ce qui m’entourait que ce dont je pouvait rêver lors de mes nuits parfois agitées, encore.

Je pris ainsi un atelier entre deux sessions d’études, où je commençais à stocker mes travaux, en attendant de pouvoir exposer. J’arrivais à en vendre, de temps en temps. Cela me plaisait. Pas le grand train, mais je m’y retrouvais tout de même pour vivre décemment. Un jour, une femme vint à ma rencontre. Elle se nommait Naemesys, et ce qu’elle me dit ce jour là m’ouvrit les yeux et l’esprit sur un autre monde. J’avais alors 20 ans, et elle semblait me connaître, ainsi que ma famille. Elle me révéla mon ascendance, l’origine de mon Patronyme, et l’existence d’êtres Surnaturels, dont mon aïeul ferait parti… Non. Dans un premier temps, élevée en humaine, fermée aux changements et à ce que mon monde change, je refusais de croire. Je refusais de voir. Mais une partie de moi entendait ses paroles, et les reconnaissaient pour vraies. Durant des semaines, des mois, je luttais contre ces vérités, n’osant sans doute franchir le pas jusqu’à ce que la tentation fut la plus forte. Alors, je revins la voir, acceptant ces révélations, et souhaitant en savoir plus, découvrir ce sang Druidique coulant en mes veines, selon elle. S’il était mon héritage, alors je me devais de l’accepter, et de m’en montrer digne.

C’est ainsi qu’elle me fit rencontrer un Druide qui devint mon Mentor. Il arpentait cette Voie depuis des années, et je le suivis donc, partant pour une retraite de 5 ans, laissant mes affaires, mon local soigneusement fermé et rangés. Confiante, je me plongeais ainsi dans cet apprentissage, découvrant que j’avais une sorte d’affinité avec l’eau, pouvant m’en servir pour me protéger, pour attaquer.  Pendant ces années d’études, je parcourus avidement le moindre ouvrage sur mes origines et sur la Faërie. J’avais du retard, les Druides pouvant commencer leur formation bien plus tôt, mais motivée comme je l’étais alors, je pus fournir assez d’efforts pour parvenir à être consacrée Druide après ces 5 ans tout juste.

Après cette parenthèse, je rentrais chez moi à Londres, retrouvant mon logis, ma peinture, mes tableaux. J’aurais pensé que cela serait différent, mais non. Je repris mes vieilles habitudes, avec un œil neuf, soit, mais rien ou presque n’avait changé. Lors d’un vernissage, allant vers mes 27 ans, je rencontrais un artiste, Guillem, qui de fil en aiguille devint un ami, un amant, un mari, quand j’acceptais sa demande en mariage. Il ne savait pas pour ma nature Druide, et je souhaitais le préserver de ce côté Surnaturel de la chose, prenant toujours soin de ne jamais jouer avec l’eau en sa compagnie. Pendant plusieurs années, nous vécûmes le parfait amour, unissant nos talents pour mener une vie agréable et bien gagner nos vies. Je revis Morrigan en des temps troublés, alors que le voile était levé sur l’existences des Drows, des Vampires... Des Druides. Le chaos s’ensuivit alors, tandis que les humains menèrent une véritable chasse aux sorcières. La Fey me parla d’une île, devenue le refuge de la Faërie, elle m’en indiqua l’emplacement, au cas où j’en ai besoin, et me confia sa volonté d’y aller. Tout s’enchaîna bien trop rapidement ensuite.  

En 2015, Guillem découvrit ma nature, alors que voyant un bûcher flamber, j’usais de mon don pour éteindre les flammes, voulant profiter de la cohue pour aider…  Il m’arrêta, trouvant cela trop dangereux, et des humains pensèrent qu’il était l’instigateur de cette humidité. Deux hommes le prirent, d’autres me ceinturèrent alors qu’ils le menaient aux flammes, et c’est impuissantes, hurlant d’horreur et de souffrance que je vis mon amour être attaché, brûler pour ce que j’étais et dont il avait voulu me préserver. Je me débattis comme une furie, mais j’étais trop bien tenue. Je dû assister jusqu’à la fin à son agonie, jusqu’à ce qu’on se désintéresse des braises mourantes, alors, quand la place fut vide, je les refroidis, et pris les cendres avec moi, pour les déverser en un endroit de paix, de recueillement. J’allais à l’atelier, que je vendis, ne prenant que ce qui m’étais le plus cher. Ensuite, je me rendis dans ce coin de forêt qui nous plaisait tant, et déversais les cendres tièdes sous un grand chêne centenaire, qu’il veille sur mon époux, que les particules grises fertilisent la terre à son pied pour permettre aux jeunes pousses de grandir. Puis l’âme en peine, je décidais de partir. Le risque était trop important pour risquer ma vie. Dégoûtée des hommes, je m’en allais sans un regard en arrière, gardant le souvenir de ce chêne au creux de mon cœur brisé.

Voilà plusieurs mois que je me trouve sur Ella Vannin, m’immergeant avec émerveillant dans ce monde de la Faërie. J’ai encore tant de choses à apprendre. Ces découvertes incessantes me permettent de continuer ma route. Pour le moment, je n’ose parler, mais peut-être que l’un de ces êtres pourrait m’aider. Depuis cette terrible nuit, je revois en cauchemar mon époux en proie aux flammes, je me réveille en panique chaque nuit… Pourtant, quand mes parents et mon frère sont décédés, il arriva un moment où je ne fis plus de cauchemars…. Pourquoi cela se passait-il différemment cette fois ci ?

A ces interrogations personnelles, je dois faire face à un Fey du genre entreprenant, un certain Aengus, de son vrai nom. Il semble vouloir me courtiser, m’avoir entre ses draps, mais me renseignant, je m’aperçus vite qu’il était plus un coureur de jupons qu’un véritable homme voulant courtiser une femme. Depuis… Je m’échappe lorsqu’il tente de me trouver, tout en lui laissant une longueur d’avance. Une sorte de jeu du chat et la souris, et il ne me laisse pas indifférente, sous ses airs de Casanova.

A côté de cet opportun, je sais pouvoir compter sur l’amitié et les conseils d’un autre Druide, Alessander. Un peu paumé lui aussi à son arrivé, nous eûmes tôt fait de nous considérer comme ami, et nous savons pouvoir compter sur les connaissances et la présence l’un de l’autre, en cas de besoin ou de solitude. Je sais aussi que mon Aïeul, Myrrdin, arpente les terre de cette île. Je serais curieuse de le rencontrer, mais j’en suis également quelque peu intimidée. Que dire, que faire en cas de rencontre ? A voir ce que le temps et les aventures me diront. J’espère simplement être une digne descendante et porter mon Héritage de sang avec honneur et fierté.

› Pseudo : Louve
› Âge: J’ai 25 ans passés.
› Crédit des images : Tumblr, en farfouillant.
› Comment je suis arrivé(e) sur le forum ? Par hasard, une amie m’ayant passé le lien (Essus).
› J'ai lu le règlement, je l'accepte et je signe par mon pseudo : Odalee V. Merlin.
› Un petit mot à ajouter ?   Magnifique forum  

De Londres jusque l’ïle où se sont réfugiés les êtres composant la Faërie se fit en bateau. Porté au gré des flots, je me laissais bercer par les vagues et leur ressac, l’esprit résolument tourné vers le futur, voulant garder le meilleur de mes souvenirs ancrés dans ma mémoire et souhaitant tirer un trait sur la douleur et l’horreur vécues au cours des années passées… Si seulement cela était aussi simple… Dans mes bagages se trouvait une pousse du chêne centenaire, l’un de ses glands qui avait émergé sous ses branches vénérables. Prenant la motte de terre avec le jeune arbre, je l’avais amené avec moi, pour lui donner une chance de croître convenablement, et non sous l’ombre immense de son père. Une partie chérie de ces terres foulées à deux que je trimbalais. Je voulais en garder une trace, ainsi, et repenser à ces moments heureux sous ses branches dans quelques années, peut-être.

Les heures et les jours passent, mes nuits sont synonymes de terreurs et de larmes, alors que je revois sans cesse ces bûchers, les flammes détruisant des vies, mon époux prit et emmené…. Alors je me lève, allant noyer mon regard dans la contemplation des vagues ou de la voûte étoilée. Je ne suis pas seule à me rendre sur l’île, je le sais de par les murmures et conversations entendues. Comment les Hommes ont pu ainsi se laisser aveugler par la Peur, l’ignorance… Ils ne sont que haine et colère envers ce qu’ils ne comprennent pas. J’éprouvais encore une colère sourde à leur encore, mais sans doute mon humanité me permettait-elle de les comprendre, un peu. Je n’avais pas voulu y croire, moi non plus, mais je n’avais jamais eu en tête de tout détruire ainsi… Combien de vies avaient été achevées par cette peur de l’inconnu ? Beaucoup trop, sans doute.

Le bruit des vagues mue et change, et le regard tourné vers l’horizon, j’en remarque la signification. La terre est proche, l’écho de l’eau s’échouant sur les plages et le port se modifie. Humant les embruns à pleins poumons, profitant de ce spectacle se rapprochant, j’attend avec impatience de pouvoir mettre pied à terre. Bientôt, on nous signifie l’arrivée, alors je file dans ma cabine, chercher mes affaires, mes valises contenant ce que j’ai de plus cher, et cette jeune pousse de chêne que je porte avec précaution. L’amarrage se fait sans heurt, et descendant puis récupérant mes bagages, j’ai la joie de voir que je suis attendue.

« -Edward ! »

Surprise et heureuse, j’allais me blottir dans ses bras grands ouverts avec plaisir. Il était sauf. Apaisée par sa présence, je me détachais un instant de lui, pour le dévisager des larmes menaçant de couler sous l’émotion.

« -Guillem a été pris. Il.. Il a voulu me protéger et ils l’ont pris, les flammes…. Comment des hommes et des femmes peuvent devenir aussi cruels sous la crainte et l’ignorance ? »

Ma voix se brise sous les souvenirs flamboyants. Son regard reflète ma peine, il possède un sens de compassion et d’empathie assez impressionnant. D’un geste, il m’invite à le suivre, prenant la poignée d’une de mes deux valises tandis que je tire l’autre d’une main, mon pot précieux dans l’autre.

« -Morrigan m’avait indiqué les coordonnées de l’île, au cas où… Plus rien ne me retenait là-bas, ça aurait été bien trop dangereux… Je suis heureuse de te voir en ces lieux, Ed’. »

« -Ta peine ne partira jamais complètement, mais ici tu es en sécurité. Il te faut vivre pour toi, pour lui… Pour vous. »

D’un geste, il pose délicatement sa paume sur mon ventre en un léger effleurement, sourire en coin aux lèvres tout en continuant son chemin… Se peut-il vraiment que !?...

« -Tu en es sûr ?... Oui, évidemment.. J’ai dispersé ses cendres au pieds d’un chêne centenaire si ce n’est plus.. La pousse que j’ai emmenée avec moi est l’un de ses rejetons. Je voulais garder une trace des jours heureux. »

Sans répondre, le regard amusé mon Mentor poursuit son chemin, m’amenant chez lui pour mes premiers pas sur l’île. La jeune pousse de chêne fut plantée près d’un logement que l’on me confia, que je puisse le voir croître et s’épanouir, pour plus tard profiter de l’ombre de ses branchages. Malgré mes tourments intérieurs, je me sentais apaisée et en sécurité, étonné et ravie de savoir que mon amour vivrait malgré tout, de par cet enfant que nous avions conçu.